Carnet de route de l'échange culturel franco-béninois entre les jeunes de Guyancourt et Comè
samedi 1 mars 2008
Les cases n’existent plus sur les lieux, mais un monument a été érigé pour y immortaliser le souvenir : le Mémorial de Zoungbodji.
La fosse commune où tous les esclaves qui n’étaient pas aptes à travailler étaient enterrés vivants. Aujourd’hui un mur des lamentations a été érigé à leur mémoire. Le rouge symbolise le sang, la désolation, la souffrance. Le noir rappelle les chaines, l’entassement… À l’arrivée du navire, l’alerte est donnée. Les captifs s’ébranlent en direction de l’arbre du retour. Forts de leurs croyances, ils font alors trois fois le tour de l’arbre pour assurer le retour effectif de leur âme après leur mort sur la terre de leurs aïeux et de leurs dieux, cela signifie que le souffle des esclaves reviendraient ici après leur mort.
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